Love Hina
 
     
  Fiche Technique :  
     
A l'origine, Love Hina est manga de Ken Akamatsu, mais son succès a fait qu'il a très vite été adapté en animé. La série TV, composée de 24 épisodes, a été diffusée au Japon en 2000.
Après ça, 2 OAVs (Original Animation Video : Xmas puis Spring) et un épisode spécial ("25: Motoko's Choice"), ont été réalisés.
Ken Akamatsu, bien qu' ayant supervisé le déroulement de l'adaptation de son manga en animé, n'a en fait pas du tout participé au dessin de la série.
Le Character Designer de la série est Makoto Uno .
Sachant que ce que l'on considérait jusqu'alors comme les OAVs de conclusion de la série (Xmas et Spring) reprenaient en fait respectivement les volumes 6 et 8 du manga, et face au succès toujours croissant de cet animé, une nouvelle série de 3 OAVs, intitulée Love Hina Again, est en train de sortir au Japon : ce devrait être la conclusion ultime de Love Hina, puisque ces OAVs reprennent en fait les tout derniers volumes du manga (11 à 14) ... à moins que ... Je ne saurai pas étonné qu'on nous annonce un 2ème saison ...
     
  L'histoire :  
 

 

 
  C'est l'histoire d'un mec ...  
     
  Bon, là il n'y a pas de quoi casser 3 pattes à un canard : niveau scénaristique ce n'est pas du Evangelion , mais c'est le genre de série qui n'a pas besoin de scénario pour séduire ... Voilà donc en gros l'histoire de ce zoli animé ...

Urashima Keitaro, un brave japonais de 20 ans, a fait une promesse à une petite fille quand il avait 5 ans : il lui a promis qu'ils se retrouveraient à l'université de Tokyo-U ( Tokyo Daigaku ou Todai pour les intimes ... ) quand ils seraient grands et qu'ils s'aimeraient pour la vie, et tout et tout, le bonheur quoi ...

Mais bon voilà, maintenant que Keitaro est grand, c'est un gros loser, il a déjà raté 2 fois l'examen d'entrée à Tokyo-U et ses parents refusent de continuer à l'entretenir ... ...
Il est donc sur le point de se mettre à la recherche d'un job quand il reçoit un appel de sa grand-mère qui lui dit de venir la rejoindre chez elle ... Ce que Keitaro ne sait pas c'est que la maison de sa grand-mère est devenu un pensionnat pour jeunes filles ... Sa grand-mère voulant partir en voyage, Keitaro se vois "embauché", après quelques réticences et quiproquos, pour s'occuper de ce pensionnat avec source d'eau chaude dont sa tante Haruka est la gérante ... Bien que sa nomination ne plaise pas à toutes ces demoiselles : Naru la violente, Motoko l'élève de Kenshin ou encore la troublante Kitsune, il finit par se faire accepter ...
 
  Dès lors, il devra vivre au milieu de ce groupe de magnifiques créatures tout en pensant à étudier pour un jour pouvoir entrer à Tokyo-U et retrouver la jeune fille de la promesse, la seule qui ne l'ai jamais aimé et dont il n'a même pas retenu le nom (bah oui, ça serait trop simple) ...
Voilà, vous connaissez le principal du scénario, les épisodes menant au dénouement final étant une succession de baffes et autres high-kick dans la tête de Keitaro, de quiproquos sur la mystérieuse jeune fille et surtout de délires surréalistes en tout genre, avec régulièrement l'apparition de nouveaux personnages bien attachants et parfois déjantés, qui redonnent du souffle à l'ensemble ...
 
     
  The pure delirium ...  
   
 

Au-delà d'une trame assez classique, Love Hina nous emmène surtout dans un monde loufoque où tout peut arriver avec des personnages attachants qui ne se prennent pas au sérieux et aussi avec des vrais morceaux d'humour bien grotesque et lourdingue comme j'aime bien : attaque de robot-tortue-géant, pièce de théâtre apocalyptique qui vire à l'héroïc fantasy, clone de Kenshin, parodie de NGE, de Lain, attaque de tortues mutantes (oui, ils aiment bien les tortues ...), princesses indiennes, tout est fait pour surprendre et amuser le spectateur ...

Une sorte de mix ultra réussi entre "le Collège Fou Fou Fou" et "Juliette je t'aime" ...
Les auteurs ont su trouver un compromis entre sentiments ( un peu ), et bonne humeur ( beaucoup ). Pas besoin d'aller plus loin, ça parle de toutes les choses essentielles de la vie : les relations humaines en général et l'amour en particulier, dans une ambiance qui me plaît bien : mi-Dream mi-Fun ... mi-Love mi-Joy ...

En plus, c'est une tuerie graphique : le design est très soigné et on a le droit à quelques plans ... disons, bien sympathiques ...
On s'attache très vite aux personnages, qui ont tous une personnalité propre, des designs impeccables et des attitudes très expressives ... L'identification aux personnages en est grandement facilitée. Elle l'est d'autant plus que l'action se passe à notre époque dans un contexte très réaliste (si l'on excepte les délires inhérents à l'ambiance foldingue de la série) ... Pour peu que l'on se soit attaché à une jeune fille dans son enfance et que l'on soit aussi gros gaffeur que Keitaro, on le comprend d'autant mieux et l'identification peut être complète ... hein Madmat ?! ...

Et attendez, ce n'est pas tout, ce truc est un véritable hymne à la joie qui parle du rêve et de bien d'autres choses avec humour, ironie, légèreté et simplicité, le tout servit par une bande son très appropriée et excellente à mon goût ...

Attention, vous ne verrez jamais le héros embrasser sa bien aimée (je vous laisse le plaisir de découvrir la (mal)heureuse élue, le suspens tiens bon jusqu'à la fin ...), juste se faire frapper ...
Les Japonais ont des codes d'écriture parfois bien étranges ...

 
 
MadMat
 
 
 
     
 
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